Saturday, November 21, 2009

Réflexions Partie 1

Si je n’ai pas beaucoup écris dernièrement c’est parce que bien sur la fin du semestre approche. Je travaille donc sur mes dissertations la plus part du temps et ceci ne donne pas beaucoup de matière à écrire. Pourtant, durant la dernière semaine, j’ai eu la chance de vivre certaines expérience culturelles et académiques qui elles, méritent beaucoup d’être partager. Sur un ton chronologique j’ai assisté du 12 au 14 novembre à une conférence pour les étudiants qui portait sur le thème des sociétés divisés et de la victimisation. Le thème général était basé sur les commentaires du Président Américain, Mr. Obama, qui a publiquement rejeté les conflits qui prennent racine dans le cycle de la victimisation en proposant un dialogue qui mène vers la réconciliation et le futur plutôt que vers le passé et la rancune.

                Ce commentaire est très important non seulement d’un point de vue analytique ou politique mais aussi au point de vue personnel. Chacun d’entre nous est à un moment ou un autre une victime. Victime d’injustice ou de violence; victime de nos propres actes ou de celles d’un autre; victime d’événements incontrôlable tel que la maladie ou la température. Ces moments nous traumatisent, nous changent, ils forment qui nous sommes comme individus. C’est événements nous rendent victimes mais ils peuvent aussi nous rendre plus fort, des survivants. Comment passons-nous de victime à survivant? C’est une question qui c’est posé à travers nos lectures, notre questionnement personnel et nous discussions de groupe tout au long de la conférence. Nous avons discutés et appris à propos de sociétés divisés et comment chacune réagis aux traumatismes, aux victoires simplement aux événements communs d’une société et comment ces derniers forment l’identité sociale d’une communauté tout comme celle de l’individu est formée.

Nos identités communes et individuelles forment qui nous sommes, et surtout, elles forment notre réalité telle que nous la percevons. Pour en revenir aux différents exemples présentés tout au long de la conférence, il est possible de remarquer à quel point les conflits prennent racine dans ces identités dans ces sentiments de victimes qui sont créés à travers les générations, à l’intérieur d’une société ou une autre. Dans le cas de conflits violents, les moments de violence ne font qu’ajouter au sentiment de victime et le conflit est perpétué. Heureusement, il existe aussi de nombreux exemples de victimes, individuelles et sociales qui ont surmonté la victimisation qui ont réussi à mettre fin à la violence pour ensuite passer vers la guérison plutôt que la rancune. Ils sont désormais des survivants. Le langage utilisé par certains démontre bien comment un groupe ou un individu passe de l’état de victime à celui de survivant. Bien qu’il a fallu des générations, une personne qui juive qui a subit sous le régime nazi est plutôt référé à un survivant qu’une victime. Il y a aussi le langage de survivant dans le domaine médical, par exemple : un survivant du cancer. Ces groupes de personnes vivent toujours avec le traumatisme du passé, mais ils vivent. C’est là, la grande différence entre les deux termes.

                À la dernière journée de la conférence une question demeure pour moi, comment passé de victime à survivant. Bien sur il n’y a pas de réponse facile. Il n’y a même pas de bonne réponse. Il y a une panoplie de circonstances, de facteurs internes et externes qui affectent chaque individu différemment. Ces individus et l’ensemble des circonstances, elles aussi affectent les sociétés. Heureusement, je ne suis pas fataliste. J’admets que certaines situations sont difficiles, voir même impossible à transformer. Mais j’ai confiance que de nombreux facteurs externes positifs peuvent influencer l’évolution d’un conflit vers sa transformation vers le langage de survivant. J’ai aussi confiance dans l’espèce humaine qu’à l’intérieur de chaque société se trouve de grandes femmes et de grands hommes qui ensemble pourront mettre fin aux cycles de victimisation. Pour ce faire, il faut de la patience, de la confiance, et surtout de la persévérance.

                Ce petit paragraphe ne commence même pas à faire l’analyse de la complexité qu’est la victimisation ou la transformation à l’intérieur d’une société divisé. Ce n’est qu’une partie de mes réflexions personnelle et peut-être qu’elle sèmera un peu de réflexion chez vous aussi. Il n’y a pas de bonne réponse dans ce genre de questionnement seulement la réalisation que nous ne sommes qu’une toute petite partie d’un tout qui forme la réalité. Qu’il n’y a pas d’absolu. Qu’il y a de l’espoir.

2 comments:

  1. J'aime ta réflexion. C'est très bien écrit! xox

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  2. Watatow! Tu es très intéressante à lire ;)

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