Saturday, November 21, 2009

Réflexions Part Deux

Revenons un peu au ton chronologique avant de retomber dans l’abstrait de mes réflexions. Je dois fait une mention importante de la performance théâtrale d’Hector. Un homme colombien qui est un exemple clé de ce que c’est d’être survivant. Ce dernier fut arrêter et torturé en Colombie par un groupe para militaire. Il a réussi à s’en sortir et à continuer sa vie jusqu’à ce que son frère se fasse arrêter de nouveau et finalement assassiné. Puisant de ces événements, Hector dédie maintenant sa vie non seulement à informer les gens par rapport aux réalités de la Colombie, mais il offre à d’autres victimes, la chance de transformer leurs vécus en quelque chose de positif afin qu’ils deviennent à leur tour survivants. À travers une pièce de théâtre, il revit son histoire et la partage avec la foule, ensuite, il offre à l’audience la chance de s’exprimer de manière théâtrale. Il donne des outils pour surmonter les traumatismes et les transformer en quelque chose de positif.

Depuis mon arrivé ici je continue de remarquer l’importance de l’art, non seulement le théâtre, mais les peinture. Il est difficile d’ignorer les nombreuses murales à travers l’Irlande du Nord qui rappellent le conflit. Jeudi dernier j’ai aussi eu la chance de voir la puissance de scène avec une pièce de théâtre qui portait sur le conflit. Le style de la pièce se nomme Witness theatre. C’est la mise en scène de témoignages de personnes qui on vécu le conflit en question. C’est un processus de guérison pour les acteurs et aussi pour la foule. Ce fut très puissant et c’est aujourd’hui très difficile à transposer en mots.

And now for my English readers... I am very sorry I needed to write in French for a bit... felt great!! Here is a bit of my reflections on the Witness theatre piece I saw last Thursday on Northern Ireland. I also refer to my conference on divided societies which took place last week end. These are part of my personal journal so please be kind if things don’t make all that much sense to you.

...Northern Ireland was and still is to some extent an area of conflict. Today it is in its post-conflict stage trying to piece itself together and grow as society. Intellectually, it can be studied for years, but never can it be completely understood. I am even tempted to write that only those who have lived it can truly understand, but even them as individuals, only hold part of the story, part of a greater whole. Each is a fragment of the puzzle that makes history. Last night (Thursday) seven people let me into their perceptions of the Northern Ireland troubles. I felt honoured to be there and hear their stories. I was touched by their candid and powerful performances. They have lived through trauma and have come out resilient. I am also confident that their performances has helped others who have lived through similar event heal. On a personal level they have made me feel blessed, because to an extent I cannot fully understand; I did not live through such events. I have been blessed with an upbringing free from direct violence and hatred. I wish many more will/would have that chance...

... In a process such as healing and conflict transformation, that is so subjective and delicate, can practitioners truly pretend to have the magic formula? Can academics develop theories to be applied in every situation? I don’t believe we can be so pretentious. We can listen and learn in order to seek to understand, develop insights and then suggest guidance as to how to move forward. But no one can ever pretend to hold the truth.

Réflexions Partie 1

Si je n’ai pas beaucoup écris dernièrement c’est parce que bien sur la fin du semestre approche. Je travaille donc sur mes dissertations la plus part du temps et ceci ne donne pas beaucoup de matière à écrire. Pourtant, durant la dernière semaine, j’ai eu la chance de vivre certaines expérience culturelles et académiques qui elles, méritent beaucoup d’être partager. Sur un ton chronologique j’ai assisté du 12 au 14 novembre à une conférence pour les étudiants qui portait sur le thème des sociétés divisés et de la victimisation. Le thème général était basé sur les commentaires du Président Américain, Mr. Obama, qui a publiquement rejeté les conflits qui prennent racine dans le cycle de la victimisation en proposant un dialogue qui mène vers la réconciliation et le futur plutôt que vers le passé et la rancune.

                Ce commentaire est très important non seulement d’un point de vue analytique ou politique mais aussi au point de vue personnel. Chacun d’entre nous est à un moment ou un autre une victime. Victime d’injustice ou de violence; victime de nos propres actes ou de celles d’un autre; victime d’événements incontrôlable tel que la maladie ou la température. Ces moments nous traumatisent, nous changent, ils forment qui nous sommes comme individus. C’est événements nous rendent victimes mais ils peuvent aussi nous rendre plus fort, des survivants. Comment passons-nous de victime à survivant? C’est une question qui c’est posé à travers nos lectures, notre questionnement personnel et nous discussions de groupe tout au long de la conférence. Nous avons discutés et appris à propos de sociétés divisés et comment chacune réagis aux traumatismes, aux victoires simplement aux événements communs d’une société et comment ces derniers forment l’identité sociale d’une communauté tout comme celle de l’individu est formée.

Nos identités communes et individuelles forment qui nous sommes, et surtout, elles forment notre réalité telle que nous la percevons. Pour en revenir aux différents exemples présentés tout au long de la conférence, il est possible de remarquer à quel point les conflits prennent racine dans ces identités dans ces sentiments de victimes qui sont créés à travers les générations, à l’intérieur d’une société ou une autre. Dans le cas de conflits violents, les moments de violence ne font qu’ajouter au sentiment de victime et le conflit est perpétué. Heureusement, il existe aussi de nombreux exemples de victimes, individuelles et sociales qui ont surmonté la victimisation qui ont réussi à mettre fin à la violence pour ensuite passer vers la guérison plutôt que la rancune. Ils sont désormais des survivants. Le langage utilisé par certains démontre bien comment un groupe ou un individu passe de l’état de victime à celui de survivant. Bien qu’il a fallu des générations, une personne qui juive qui a subit sous le régime nazi est plutôt référé à un survivant qu’une victime. Il y a aussi le langage de survivant dans le domaine médical, par exemple : un survivant du cancer. Ces groupes de personnes vivent toujours avec le traumatisme du passé, mais ils vivent. C’est là, la grande différence entre les deux termes.

                À la dernière journée de la conférence une question demeure pour moi, comment passé de victime à survivant. Bien sur il n’y a pas de réponse facile. Il n’y a même pas de bonne réponse. Il y a une panoplie de circonstances, de facteurs internes et externes qui affectent chaque individu différemment. Ces individus et l’ensemble des circonstances, elles aussi affectent les sociétés. Heureusement, je ne suis pas fataliste. J’admets que certaines situations sont difficiles, voir même impossible à transformer. Mais j’ai confiance que de nombreux facteurs externes positifs peuvent influencer l’évolution d’un conflit vers sa transformation vers le langage de survivant. J’ai aussi confiance dans l’espèce humaine qu’à l’intérieur de chaque société se trouve de grandes femmes et de grands hommes qui ensemble pourront mettre fin aux cycles de victimisation. Pour ce faire, il faut de la patience, de la confiance, et surtout de la persévérance.

                Ce petit paragraphe ne commence même pas à faire l’analyse de la complexité qu’est la victimisation ou la transformation à l’intérieur d’une société divisé. Ce n’est qu’une partie de mes réflexions personnelle et peut-être qu’elle sèmera un peu de réflexion chez vous aussi. Il n’y a pas de bonne réponse dans ce genre de questionnement seulement la réalisation que nous ne sommes qu’une toute petite partie d’un tout qui forme la réalité. Qu’il n’y a pas d’absolu. Qu’il y a de l’espoir.

Saturday, November 7, 2009

Cette semaine je récupère!

Une petite semaine tranquille cette semaine, question de se remettre du weekend d’Halloween. J’ai évidement attrapé un rhume alors je suis resté sagement chez-moi à faire des devoirs. En plus la pluie torrentielle qui est tombé sur Derry depuis dimanche dernier ne m’a pas du tout donnée envie de sortir nulle part sauf pour mes cours. Arrivée à jeudi, je commençais à avoir quelques fourmis dans les orteils et je voulais bouger.  Je suis donc sortie avec mes colloques et quelques amies à notre pub favoris, Masons, pour écouter un groupe de musique. Notre campus à un très bon programme de musique et ces derniers jouent un peu partout dans les pubs de la région et nous faisons les ‘groupies’ en allant les encourager de temps en temps. C'était encore une fois une excellente soirée avec de la bonne compagnie!

Since my week was pretty uneventful I have posted some pictures of my closet.... uhm I mean room here in Derry...


Mon lit


Mes beaux rideaux orange-laitte!!



Tuesday, November 3, 2009

Zombification

Vendredi journée de repos: grasse matinée, lecture pour mon cours de mardi et dodo à genre 10h30. Finalement je me lève avec le meme sourire que celui du matin de Noël. Heather et moi partons à la recherche de  billets pour le bal d’Halloween et allons faire quelques provisions à l’épicerie. Chocolat, check; mais soufflé, check; chips et salsa, check; du lait pour demain matin, check! Il faisait très beau dehors lorsque nous sommes entrées au supermarché… À notre sortie? Pluie torrentielle avec un ti mélange de grêle. Parfait moi qui avais laissé mon parapluie dans ma chambre… pratique. On attend un peu question de laisser l’ouragan passer. Juste comme on pensait que ça ce calmais, parce qu’il était impossible que ca tombe plus fort, et bien ca tombais plus fort!  Finalement après une vingtaine de minutes, la pluie c’est calmé un peu et nous avons couru jusqu’à la résidence.

De retour à la résidence j’ai juste le temps d’avaler une bouché et c’est déjà l’heure de commencer nos costumes. Une petite douche rapide avant de commencer ma zombification et après une heure à arranger mes cheveux style années 80, blanchir ma peu pour avoir l’air squelettique, je pense que le tour est joué. Juste à temps car Elizabeth arrive suivit de Brian à qui j’ai promis d’aider avec le maquillage. (Merci à Mariève et Marie-Ève Turpin pour les trucs de maquillage que j’ai apprise grâce à vous). Finalement notre cuisine se rempli entre autre de diables, anges, zombie, D’Artagnan et Alice au pays des merveilles. Vers 6h30 il est temps de partir pour la parade qui aura lieu au centre ville.

Streets were packed with different Halloween creatures. Everyone was wearing a costume! The parade was brilliant, with floats of zombies, fairy tale characters and escaped prisoners. After the parade we were freezing and decided to go into a pub to warm up until the fireworks. The fireworks did not disappoint either! Once those were done we made our way to the student’s Union for some dancing. Overall it was a great celebration of the strange and grand time spent with friends!




Parade creatures





Zombie family


Saturday, October 31, 2009

Gastronomie

Le weekend dernier j’ai eu la chance de passer quelques jours chez les meilleurs hôtes possible. Sam et moi sommes allés à Belfast chez des amis de sa famille : les Rankin. Paul et Jeannie sont deux chefs cuisinier et appartiennent un restaurant renommé. Alors à notre arrivée vendredi soir nous avons eu droit à un festin au restaurant Cayenne. Une entrée au fromage de chèvre local avec fruits et miel suivit de côtelettes d’agneau et le tout arrosé d’un Pinot Noir (je pense). Plus de place pour le dessert? Par de problème nous avons pris notre gâteau au fromage avec figues et noix caramélisés pour sortir. Ensuite sommes sorties avec Claire. Nous avons roulé jusqu’au club ou un groupe local lançait son premier disque. J’avoue que certaines chansons étaient bonnes, mais je ne suis pas certaine de leur nom Throne of Roll… On verra ils sont peut-être le prochain U2. Une fois de retour à la maison, nos desserts nous attendaient pour la deuxième ronde de décadence culinaire.

Well rested on Saturday morning, Claire, Sam and I left for the Shopping Centre. Victoria Square is not only a great place to shop because of the ridiculous amount of stores; it is also an impressive architectural design. We shopped until we dropped and went back to the Rankin’s where a beautiful dinner was being prepared by Jeannie. The perfect home cooked meal: roasted chicken, carrots and turnip, mashed potatoes and most importantly GRAVY!! Tired from our fun filled day, Sam and I decided to simply catch a movie and then call it a night.

On Sunday Jeannie and Claire took us to Carrickfergus castle. The castle is a fortification built on the water and is now turned into a medieval museum. Later on that day we took the bus back to Derry. When I arrived I had Rama noodles for dinner. It was back to the student food reality ; )




Monday, October 19, 2009

Quelques photos :)


Dublin's Medieval section

  Dublin at night

Dublin Castle



Road trip to the coast

Road Trip to the Coast - Giants Causeway



Road Trip to the Coast - Port Stewart


My Flatmates: Fiona, Jilian, Heather, Caoimhe, Diane


Maman, check mon beau tattoo!!


Saturday, October 17, 2009

Martine à la plage...

Is there such a thing as a quiet week end in Northern Ireland? Quiet weekends have never been an important part of my vocabulary back in Canada and so I should not be surprised that my plans for a quiet weekend are slowly becoming an illusion. Do not read this the wrong way, I am truly enjoying this ‘quiet time’. Since I have no classes on Friday, the weekend always starts early. On Thursday night, my flatmates and I had grand plans to go dancing in a night club near the student village. Also that night, the internationals were having a birthday party for Paloma. The girls and I got dolled-up and started our night at the international party before heading out. The night was a success! In my setting here I consider every night where I get to speak English, French, Spanish and even a word or two in German a very successful night! Oh yes and we also went dancing.

Vendredi matin, je fais la grasse matinée avant de partir à l’aventure avec trois de mes colloques : nous allons à la plage! Il semblerait que la plage se trouve à moins d’une heure de voiture d’ici. Parfait pour un petit ‘road trip’. Même si Diane et Caoimhe sont native de l’Irlande du Nord et de l’Irlande respectivement, aucunes d’entre nous s’est déjà aventuré dans le compté de Donnegal. Pas de problèmes, nous avons une carte routière de l’Irlande, nous sommes invincibles.

The two locals are put in charge of driving and navigation. Heather and I get to enjoy the beautiful scenery of the country side. Without getting too lost we arrive in Rathmullan, a quaint village with a butcher shop, a corner store and not much else. I feel right at home. A sign indicating the beach points to a small patch of seaweed and seashells. That’s it? The map indicated a small beach, but really only a few meters of seafloor with barely any sand....Oh well, let’s make the best of it! We snap a few pictures, dip our fingers in the glacial sea water and head back to the car. The butcher shop catches our eye... How great would it be to have a freshly cut steak for dinner tonight... mmmm! Again I feel right at home at the sight of a giant cutting bloc, saws and the smell of red meat. We take our time selecting our future feast and chatting with the ‘wee’ man who owns the shop. He explains that there is another beach only half a mile away that we should definitely visit before we head back home.

Beau gros soleil...toute petite plage


Moins de cinq minutes de voiture et nous découvrons alors la vraie plage! Du sable a perte de vue, un quai et de nombreux bateaux qui flottent au loin. Il se fait déjà tard, mais nous décidons tout de même de prendre une marche dans le sable, question de profiter pleinement du paysage!






De retour à Derry, nous préparons notre festin! Surlonge, petites fêves vertes et salade de concombre, tomates et mozarella… Délicieux! Ensuite, Heather et moi rencontrons Paloma et Elia et partons, direction pub. Nous allons à la rencontre de ‘locals’ que nous avons rencontré lors de l’anniversaire de M. Arthur Guinness. Une autre belle soirée en perspective, mais… ou est passé ma fin de semaine tranquille??